La causerie

Connaître les connaissance des enfants...

L'adolescent, le bachelier, fils de chevalier, accède lui-même à ce titre et à cet état après un apprentissage et une cérémonie appelée adoubement. Avant l’adoubement : vers l’âge de sept ans, il est placé chez un seigneur qui sera son parrain. Il y gravit tous les degrés de l'éducation qui vise à en faire un guerrier : galopin (il nettoie l’écurie), page (il s’occupe des chevaux, est au service de la dame du château, suit un entrainement équestre, apprend à chasser) et enfin écuyer, damoiseau (il aide les chevaliers au tournoi et à la guerre, et il a l'immense privilège de lui porter son écu). Vers 17-21 ans, il passe l’adoubement cérémonie officielle à laquelle de nombreux nobles assistaient et qui consistait à consacrer un homme comme chevalier du roi. L'adoubement était une cérémonie qui marque le passage de l'état d'écuyer à celui de chevalier.

Un soldat au service d’un seigneur. Le chevalier est un professionnel de la guerre ; il est propriétaire d'armes offensives et défensives (voir la liste dans l'article armement) qu'il lui faut souvent remplacer après un combat. Il doit donc gagner de l'argent. Les tournois : une manière de gagner de l'argent et de s'amuser. Les guerres au Moyen Âge ne sont pas si fréquentes. De plus, on ne se bat pas l'hiver, ni pendant les périodes saintes (Avent, Carême). L'Église a défini depuis la fin du Xe siècle des paix de Dieu et des trêves de Dieu pour limiter les guerres. Le tournoi est donc une occasion de remporter une rançon, de confisquer chevaux et armes des chevaliers vaincus. Il est aussi une façon de ne pas perdre la main pendant les périodes sans combat et de se distinguer auprès d'une dame. Les chevaliers aiment les tournois car ils s'y amusent et se sentent dignes d'y mourir l'épée à la main. Le chevalier vit souvent au château et doit être fidèle à son seigneur, lorsqu'il est vassal. Néanmoins, il ne faut pas confondre vassal et chevalier.

Envers sa dame : La courtoisie est d'abord l'ensemble des qualités du noble, le comportement élégant d'un chevalier ; puis vers 1150, la courtoisie se charge d’une dimension amoureuse, incarnée dans le personnage de Lancelot. L'amour courtois est chanté par les troubadours et les trouvères. Au service de l’Église : le chevalier doit mettre son épée au service du pape (croisades) et des faibles : il devient alors chevalier du Christ (Miles Christi). Les qualités de chevalier idéal sont la sagesse, la prouesse, la générosité et la fidélité.
Cependant, ces devoirs sont secondaires par rapport aux devoirs envers le suzerain. Ses « vertus » sont idéalisées par la littérature courtoise au service d'une classe, l'aristocratie, une forme de gouvernement dans laquelle le pouvoir est officiellement détenu par une élite (parfois par une caste, une classe, une famille, voire quelques individus). Le chevalier est avant tout un homme d'armes, un homme de guerre, de prouesse.

L’équipement étant aussi lourd que coûteux, les chevaliers ne pouvaient enfiler leur armure tout seuls, et le prix de l’équipement était à lui seul un obstacle de taille à l’époque où tout le monde pouvait devenir chevalier. Vers le XIVe siècle, chaque pièce de l’équipement a commencé à avoir une valeur symbolique :
• Le heaume (casque): l'espérance, l'intelligence, la pudeur.
• La cuirasse (plastron): la prudence, la piété, la protection contre le vice et l'erreur.
• Les gantelets : la justice, la science, le discernement, l'honneur.
• L’épée, forgée durant plusieurs semaines par un forgeron du château : la force, la puissance et le sacrifice, la destructrice du Mal, de l’injustice et de l’ignorance, la constructrice - quand elle maintient la paix de Dieu et répartit la justice -, le lien du Ciel et de la Terre (car elle est le symbole polaire et axial) et de beaucoup d’autres encore.
• L'écu (bouclier) : la foi, le conseil, la protection contre l'orgueil, la débauche et l'hérésie.
• La lance : la charité, la sagesse, la droite vérité.
Les pièces qui forment l'armure complète – une quinzaine pour les principales, une centaine au total – sont agencées avec habileté. Le poids de l'armure atteint 20 à 25 kg, ce qui correspond au poids moyen de l'équipement porté par les soldats de toutes les époques.
La qualité de la monture jouait aussi un rôle important car, démonté, un chevalier équipé se déplaçait plus lentement et perdait une grande partie de la force d'impact de la charge. Cependant il n'est pas rare que par choix stratégiques au cours d'une bataille les chevaliers chargeaient à pied.

Quels étaient les outils utilisés au moyen âge?
Le forgeron fabriquait les outils. Il travaillait avec le fer, le marteau et la forge. Les chevaliers utilisaient des lances, des épées, des flêches, des arcs, des catapultes et des arbalettes. Il y avait aussi les menuisiers qui utilisaient le marteau, la scie, les cloues, ect.


Qui utilisaient les armes?
Le chevalier utilisait les armes pour 2 raisons:
-Pour divertir le roi et la reine, il faisait des combats avec des lances qui mesuraient 4 mètres de longueur.
-Pour se défendre.

Comment fabriquaient-on les armes et les outils?
Ce sont les artisans d’Ostie qui aiguisaient les lames de couteau sur un rolative.

Comment s’amusait-on au Moyen-Âge?
Au Moyen-Âge, les personnes jouaient à des jeux semblables au nôtres. Par exemple, ils jouaient au jeu de boule qui est une sorte de hockey, et à une sorte de badminton où la raquette n’a pas une forme ronde mais une forme carrée. Ils jouaient aussi au football et à la lutte qui sont deux loisirs très connus de nos jours. Bien sûr, il y avait le tir à l’arc et la pêche qui étaient très appréciés par les paysans. Mais les jeux qui étaient les plus appréciés par les enfants étaient certainement le patinage et la glissade. À chaque hiver, les jeunes prenaient leurs traînaux ou leurs patins et allaient s’amuser dans la neige. Finalement, le loisir cruel était le braconnage qui était souvent pratiqué par des hommes sans coeur pour les animaux.

Est-ce que les hommes, les femmes et les enfants pratiquaient les mêmes loisirs?
Au Moyen-Âge, les hommes, les femmes et les enfants ne pratiquaient pas les mêmes activités parce qu’ils avaient des forces différentes. Les femmes préparaient toujours les repas pour la famille ou si elles travaillaient dans le château. Elles préparaient les repas pour les gens qui y vivaient. Elles ne préparaient pas seulement les repas mais cousaient les vêtements que leur famille ou les personnes dans le château portaient. Les hommes allaient à la pêche pour leur famille ou leur maître. Ils trouvaient aussi de la nourriture en utilisant la technique de braconage. Par exemple, ils mettaient une sorte de poison dans un bol d’eau et quand un animal buvait, il s’endormait. Ensuite, l’homme le prenait puis le torturait. Les enfants n’avaient pas besoin de tuer des animaux ou coudre des vêtements. Eux, ils gardaient leur troupeau et si leurs parents avaient assez d’argent, ils allaient à l’école. Il n'y avait qu'une seule activité que tout le monde pratiquait, c’était de participer aux festivals, aux spectacles et aux jeux.

Y avait-il des loisirs dangereux?
Le tir à l’arc était le loisir le plus aprécié par les gens du Moyen-Âge. Il fallait aussi que chaque village ait son archer. Les terrains de tir à l’arc mesuraient environ 200 mètres de longueur. L’archer devait se placer à une certaine distance de la butte d’arrêt et il fallait qu’il la vise dans le centre. Bien sûr, l’arc était bien difficile à utiliser car il pesait de 100 à 180 livres. Il fallait aussi être bon viseur! L’arc et la flèche étaient fabriqués en cèdre ou en mélèze . Le tir à l’arc était très utile aussi pendant les combats, un autre loisir dangereux.

Que mangeait et buvait-on au Moyen-Âge?
Les habitants du Moyen-Âge mangeaient différentes sortes de pains, des céréales, des volailles, des viandes de boucherie, des gibiers, des produits laitier, des fruits et des légumes. Ils mangeaient aussi des poissons frais ou séchés. Ils buvaient du vin épicé, de l’hydromel, de la bière, du vin blanc ou rouge. Ils utilisaient des herbes aromatiques et des épices pour améliorer le goût des aliments.

Quels ingrédients utilisait-on ?
Dans le temps du Moyen-Âge, on utilisait plusieurs ingrédients pour faire des recettes. Par exemple, pour faire du riz avec du fromage, il fallait utiliser du sel, du fromage, des carottes, de l’eau, de la viande, des poissons blancs, du beurre mou, des crêpes, du maïs, des petits pois verts, des tomates, des pois chiches jaunes, du brocoli vert, du céleri, et des petits chous blancs.

Est-ce que les costumes différaient selon les classes sociales?
Au Moyen-Âge, il y avait différents costumes. Il y avait des gens qui étaient plus riches pour acheter des costumes vraiment magnifiques mais d’autres étaient trop pauvres pour acheter des costumes avec des diamants dessus . Ils portaient alors des chemises blanches toutes sales et les pantanlons étaient attachés avec des bretelles.
Les Gaulois: Les hommes portaient des braies. Plus pratiques que les pantalons ils tenaient chaud aux jambes et ils étaient indispensables les jours de froid et de pluie! Dans les campagnes au moyen âge, les paysants n'achetaient pas souvent leurs vêtements. Ils les faisaient à la main avec la laine de leurs moutons. Ils tissaient des petits bonnets pour le nouveau-né... ils portaient des sabots de bois ou des chaussons de cuir et du tissu.
Au 10 siècle, ils portaient des braies comme les Gaulois avec une tunique courte et un manteau. Pour aller avec tous ces costumes, il y avait souvent une coiffure. La plupart du temps les dames se compliquaient la vie pour presque rien!
Certains portaient une jaquette noire sur un pantalon rayé: cet ensemble était porté par des serviteurs ou par des messieurs qui accompagnaient les demoiselles au bal de la ville. Il y avait aussi les conducteurs de calèche qui portaient ce costume.

Est-ce que la mode au Moyen-Âge était importante?
Au Moyen-Âge, la mode n’était pas si importante que cela car la valeur humaine occupait beaucoup plus de place au yeux du public. Dans ce temps, les gens avaient comme une sorte de limite de luxe; par exemple, quand il y avait un deuil important au château, le roi s’habillait en velours rouge et les princes en velours noir. Les personnels du château par contre mettaient tout simplement du coton noir. Les chevaliers eux, lors d’un deuil, portaient du vert.
À l’extérieur, les femmes s’habillaient en bleu foncé, les hommes en gris, les jeunes filles en bleu pâle et les jeunes garçons âgés de moins de sept ans en blanc. On pouvait ainsi voir la différence entre les riches (roi, comtesse, prince, invité important etc.) et les pauvres (paysan, femme au foyer, etc).

Pourquoi centaines femmes étaient considérées sorcières?
Jacob Sprenger et Heinrich Kraemer ont écrit un livre qui s'appelait “Le marteau des sorcières”. Ils ont expliqué dans le livre qu’une sorcière c’était quelqu’un qui avait passé une promesse avec le démon et qu'en échange elle allait passer toute sa vie à faire de la sorcellerie.

Avaient-elles de vrais pouvoirs?
Les sorcières n’avaient pas de vrais pouvoirs. Par exemple,certaines personnes pensaient qu'il y avait plusieurs sortes de sorcières : celles qui avaient une influence sur le temps, celles qui faisaient l’orage, celles qui enlevaient le lait aux vaches et celles qui donnaient mauvais goût au vin.

Quelles étaient leurs occupations?
Ces femmes travaillaient souvent comme medecins. Elles aidaient les femmes pour l’accouchement et elles connaissaient bien les plantes et les remèdes pour la santé. Elles faisaient de la sorcellerie qui était la science moderne d’aujourd’hui. Les autres femmes allaient voir les sages femmes pour toutes sortes de maladies. Cependant, les femmes intelligentes étaient considérées comme des sorcières.

Quelle sort leur était reservé?Je vais vous donner des exemples de tortures données aux sorcières. D’abord, il y avait le “jugement de l’eau “. Dans cette torture les bras et les jambes de l’accusé ont été coupés et ils ont ensuite été jetés dans un lac. Si elles surnagent elles ont été declarés coupables, mais si ils se noyant elles étaient déclaré innoçantes. Après, il y a “la torture du doigt”. Dans cette torture, les doigts des accusés ont été pincés avec un outil comme un étau jusqu’à ce que les doigts cassent les doigts. Ensuite on leur a arraché les ongles avec une pince. Ensuite, il y avait “la chaise de la torture”. Dans une chaise il y des aiguilles de fer qui étaient enfoncées. Les accusées étaient forcèes de s’asseoir sur la chaise. La plupart ont été forcés de s’asseoir là pendant six heures.

Les seigneurs divisaient leur terre en deux parties. Il y avait la réserve, partie que le seigneur gardait pour lui, et les tenures, terres généralement moins fertiles que le seigneur louait à des paysans.

Il existait à l'époque deux sortes de paysans : les paysans libres (vilains), qui louaient les terres et ceux qui dépendaient du seigneur, les serfs. Ces deniers travaillaient pour sur les réserves et ne possédaient pas de terre. Les paysans devaient payer des taxes pour l'utilisation du moulin, du four et du pressoir. De plus, ils devaient faire la corvée, c'est-à-dire, donner 4 à 5 jours de travail non rémunéré au seigneur. Pour eux (les paysans), la vie n'était donc pas facile. L'extrait suivant provient d'un texte de Benoît de Saint-Maure. Il fut écrit vers le septième siècle et résume bien les conditions des paysans:

" Ce sont eux qui font vivre les autres, qui les nourrissent et sustentent, et eux-mêmes endurent les plus grands tourments, les neiges, les pluies, les tempêtes. Ils ouvrent la terre avec leurs mains à grand mésaise et à grand faim. Ils mènent une vie âpre, souffreteuse et mendiante. Et sans cette race d'hommes, je ne sais en vérité comment les autres pourraient durer. "